Gamba Acoustique : Collège d’Escalquens
Gamba Acoustique a mobilisé son expertise en matière de qualité sonore pour l’équipe de maîtrise d’œuvre du collège d’Escalquens, livré en décembre 2020. Construit sous maîtrise d’ouvrage du Département de Haute-Garonne, l’établissement peut accueillir jusqu’à 700 élèves et il inclut un espace de restauration.
La commande à l’équipe pilotée par Espagno-Milani Architectes incluait une performance environnementale de niveau Bepos-Effinergie 2013. Elle se réalise grâce à un travail très soigné sur l’orientation du bâtiment, le positionnement des locaux, par le choix de matériaux respectueux de l’environnement pour isoler (chanvre, bois, lin, coton), aménager (bois, moquette naturelle), et de dispositifs techniques servant les économies d’énergie (lumière naturelle, photovoltaïque, chaufferie bois, système didactique ventilation naturelle). L’écriture architecturale conjugue visibilité, lisibilité d’usage et élégance, en utilisant avec aisance la déclivité du terrain.
Une acoustique orientée performance environnementale L’exigence environnementale a conduit à des solutions originales sur le plan de l’ambiance sonore. Ainsi que le précise Jean-Philippe Dejaifve, chef de projet pour le bureau d’études: «le traitement acoustique de la salle de restauration est réalisé par des baffles acoustiques composé de textiles recyclés». Pour la circulation centrale à l’étage à laquelle s’accrochent la plupart des salles de cours, ce traitement conjugue «une alternance de panneaux absorbants noir et de bois perforé recouvert de laine minérale» en plafonds et espaces couverts extérieurs.
Le confort sonore est, en outre assuré grâce à une composition d’ensemble qui «éloigne les secteurs les plus bruyants des salles d’enseignement: d’où un pôle restauration distinct, un espace de sport qui n’est pas tourné vers les classés, la salle d’éducation musicale isolée».
Le bénéfice d’un travail de conception collectif
L’équipe de maîtrise d’œuvre a su, en outre, intégrer un calendrier contraignant. En dépit d’un changement d’entreprise de gros œuvre, qui a perturbé l’achèvement de l’opération, «tout avait été mis en œuvre, dans le cadre d’une conception très collaborative, pour tenir les délais» explique Jean-Philippe Dejaifve. Et de souligner aussi les «échanges très constructifs» avec une maîtrise d’ouvrage bien au fait de la qualité d’usage et, notamment des contraintes particulières, sur les plans de la résistance des matériaux, de l’ambiance sonore, qu’engendre le public ciblé.